Le PATCHWORK

 

Cette page est consacrée à la pratique du Patchwork et du Quilting.
Cet art est pratiqué par certains de nos adhérents
et il est en relation directe avec la Country.
Il a fait partie de la vie  des pionniers en Amérique et aujourd'hui,
il est toujours pratiqué comme un loisir.

   

QUELQUES OUVRAGES REALISES PAR DES ADHERENTES

 

VOICI un Patch "WESTERN"

 
   


et Babette présente son patch " NATURE"

UN PEU D'HISTOIRE DE PATCH

   


 

Voici une étude sur l'historique du Patchwork
 réalisée par Michèle Meunier,
 une sympathisante de l'association et qui donne des cours à Ballan Miré.

Elle se découpe en trois parties :
- Le Patchwork Americain.
- Le Patchwork Indien.
- Quilts et Country.
 

Les Patchs de RICKY

 

PATCHWORK AMERICAIN

Le patchwork n'est pas qu’Américain, il a une histoire qui nous touche particulièrement, puisqu’elle commence avec l’émigration d’Européens et qu’elle nous revient en force depuis 3 ou 4 décennies.

Les « premiers Américains », étaient des Anglais encouragés par l’Angleterre à émigrer. Elle préférait voir au loin ses adversaires religieux/politiques. Elle les encourageait également à ouvrir de nouveaux comptoirs et colonies en Amérique du Nord pour faire fructifier les affaires.

Certains de ces  premiers Américains durent faire face à la pénurie et apprendre à tirer parti du moindre bout de tissu. La survie des défricheurs de terre dépendait beaucoup de l’épargne et de l’ingéniosité de leurs femmes.

La 1ère vague d’émigration progressa vers l’Ouest,traversa les Appalaches pour s’établir dans l’Ohio, le Missouri et le Mississipi vers 182O. ( ils parcoururent parfois, jusqu’à 3000 kms)

La 2ème vague franchit les Montagnes Rocheuses (entre la Californie et l’Oregon).

Nuits glaciales, hivers longs et rigoureux en Nouvelle Angleterre eurent pour effet de mettre les Anglaises des couches pauvres à l’ouvrage (les Hollandaises dans la Baie d’Hudson les imitèrent). Les vêtements usagés furent coupés en petites chutes, engrangées dans un « sac à chutes ». Des quilts étaient fabriqués selon les besoins (ex : la literie s’agrandissait au fur et à mesure des besoins). Pas de ciseaux, pas de problème : le tissu se déchire. Pas de double décimètre, pas de problème non plus, a main, les doigts, les phalanges, la paume de la main sauront y remédier en créant des rapports. Ex : entre écartement des doigts et hauteur de l’index ou écartement entre index et majeur et grandeur totale de la main.

Le QUILT protégeait du froid, emballait  biens et provisions des pionniers dans les chariots, servant parfois même de linceul à ceux qui mouraient en cours de route.

Né de la nécessité, le « rapiécé » s’est vite enrichi d’une fonction ludique pour devenir un mode d’expression à part entière ?

Le Quilt cher au cœur des Américains est venu d’Angleterre à la période coloniale.

Mais, confectionner un quilt était aussi une occasion de se rencontrer, d’apprendre les dernières nouvelles, de se RESTAURER et de DANSER.

Sans esprit de solidarité, la vie dans l’Ouest aurait été pénible, ainsi des relations de voisinage (de plusieurs kms même) se nouèrent et les évènements (mariage, fiançailles, passage à l’âge adulte, départ, deuil) furent prétexte à des rencontres. Ainsi, des quilts furent confectionnés alors comme témoignage d’estime. Ils pouvaient obéir aussi à des intentions charitables.

Les premiers quilts imprégnés de motifs décoratifs apportés de la mère patrie des immigrants.  ornèrent la maison des colons.

Dans les années qui suivirent, les Américains boycottèrent les produits anglais lorsqu’ils purent cultiver à grande échelle le coton. S’en suivit une production de masse de cotonnades imprimées et, la révolution industrielle survenant, il y eut un grand retentissement sur la créativité. Ainsi, le « vert » sera sacré « vert indépendance » ; le bleu « deviendra « le bleu fédéral ». Sans compter l’avènement de la machine à coudre.

 

Sujets d’inspiration 
 en rapport avec la nouvelle vie de ces pionniers:

La religion :
le motif « Joseph coat »

La vie des pionniers :
 le motif « log cabin »

Evènements politiques ou commémoratifs 
le motif  « 
Lafayette’s orange peel » (ce motif est né de la façon dont Lafayette retirait la peau de son orange).

 

La vie quotidienne
le motif : « swing in the center »

La nature
 le motif : « Bears paws »

 

PATCHWORK CHEZ LES INDIENS

 

A l’aides des femmes de missionnaires blancs, les femmes sioux apprirent à confectionner  des quilts avec des vêtements usagés. Elles commencèrent donc vers les années 18OO. Le motif favori, fut « l’Etoile de Bethléem ». Elles reconnurent dans ce motif basique, une expression propre à leurs traditions. Alors que nous nous voyons une étoile, les indien s voient un cercle entouré de pointes. Ce motif devint « the morning star ». Après la disparition des troupeaux massacrés ou confisqués, ils ne leur restaient que des quilts à offrir. La tradition veut qu’on ne conserve pas un « star quilt », on l’offre et ainsi de suite.

 Si l’origine du quilting chez les indiens date de la mise en place des réserves indiennes, les racines sont beaucoup plus anciennes. Le cercle représente la terre et les cycles de la vie. Le triangle représente le tipi en peau de bison symbolisant la foi, le refuge de la mère. Il représente aussi mes plumes de l’aigle et l’esprit de l’aigle. Le motif ancien du cercle et du triangle représente dans les diverses combinaisons, le camp, le soleil ou la « morning star ».

La plupart des peaux peintes ont brûlé avec leurs propriétaires, comme le veut la tradition.

Les couleurs utilisés pour « morning star », sont le rouge, le jaune, le noir et le blanc qui représentent les 4 races humaines et les points cardinaux. Le vert = couleur de notre terre mère, la vie nouvelle et est souvent offert aux jeunes mariés.

Les couleurs peuvent identifier une famille. Et ont une signification plus personnelle.

 

 


DRUM QUILT par John Flynn


MORNING STAR QUILT


KETTLE MORAINE STAR par Diane Gaudynski


 


 

QUILTS ET COUNTRY

 

De nos jours, les quilts sont liés étroitement à la décoration country.

Si vous achetez un quilt, renseignez vous sur « qui l’a fait ? », et pour « quelle occasion ? » (mariage, naissance).

Que vous recherchiez à créer un style country authentique peut aider à compléter l’évocation d’une période particulière révolue.

 

Pour décorer un salon de style country, prenez comme point de départ, un motif identifiable : « Basket », par exemple, ou bien « stars».. Dans le premier cas,  complétez la déco par des paniers dans la pièce, des paniers bibelots de céramique. En fait, l’unité sera réalisée par le motif dominant.

Vous pouvez rajeunir un canapé fatigué en y jetant un quilt qui cachera « la misère ». 

 

Dans une cuisine, le style country n’a en rien besoin d’être sacrifié à la commodité et jetez un quilt sur la table en dehors des repas, ou posez un chemin de table.  Vous pouvez aussi vous contenter d’encadrer sous plexiglas un  quilt miniature. Ou alors, mettez un petit rideau en patchwork.

Si vous invitez des amis, installez un quilt sur la rambarde de votre terrasse ou sur une rampe.

 

La chambre style country est un sanctuaire. Exposez vos plus beaux quilts dans la chambre des invités, même sur un lit étroit. Un ami, doit pouvoir les déplier pour les admirer.

Sachez que les quilts « fendus » aux extrêmités, sont faits pour des lits à colonnes. Coussins, oreillers sont des accessoires très utilisés dans le style country. On peut en mettre aux murs, sur une table de chevet et même masquer une déchirure de papier peint.

 

Un quilt se change, se plie, se déplie, se repose, se range à plat laissant apparaître la couleur des motifs. Cela égaie une chambre. Un quilt s’accommode aussi d’être posé sur une chaise en bois, d’une poutre.